COMMUNIQUE DE PRESSE
Debout la République demande au gouvernement d’entendre les personnels pénitentiaires
Nombreux sont les rapports parlementaires qui ont dénoncé l’état calamiteux des établissements pénitentiaires français.
Néanmoins, les citoyens et les médias oublient trop souvent que les prisonniers ne sont pas les seuls à pâtir de ces conditions déplorables : les personnels de surveillance, agents administratifs et techniques des prisons françaises sont, eux aussi, frappés de plein fouet par la mauvaise gestion de notre patrimoine carcéral depuis de trop nombreuses années. A cela s’ajoutent l’insuffisance des effectifs - notamment la nuit - et le manque de considération des Directions des établissements pénitentiaires à l’égard de surveillants souvent mis en cause par des détenus sans scrupule.
On parle avec raison des suicides des détenus, mais on ne parle jamais, à tort, des suicides des personnels pénitentiaires !
Depuis plusieurs mois, les syndicats ont alerté le ministère de la Justice, qui a préféré laisser pourrir le problème. Aujourd’hui, la situation est critique. Debout la République demande par conséquent au gouvernement d’écouter et d’entendre les revendications légitimes des personnels : accélération du programme d’investissement, rétablissement d’un taux d’encadrement correct, soutien des agents face aux détenus violents... Comme pour l’hôpital, comme pour l’Education Nationale, la réforme du système pénitentiaire ne peut et ne doit pas se faire superficiellement et au pas de charge, au détriment du service public.
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République